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Le tourisme, moteur de l'économie - La dépêche PF - 07/02/15 / Février 2015

STRATEGIE - Lors de la 2ème réunion du comité de pilotage, en présence du Président Edouard Fritch, des ministres des services concernés, et de l'Etat, ont été examiné et actualisé les différents ateliers et projets portés par les gouvernements précédents. Pour le ministre de la Relance économique, Jean-Christophe Boissou, le travail réalisé par un cabinet de conseil permettra de définir les stratégies dans le secteur du tourisme: "Le travail réalisé par le cabinet Kahn permettra à la Polynésie de développer des stratégies à moyen terme, et surtout à court terme, que l'on appelle stratégies de dynamisation de l'économie polynésienne à l'horizon 2016". Pour le ministre, le tourisme sera la locomotive économique du fenua :"Il s'agit de l'industrie qui va tirer tous les autres secteurs de l'économie, que ce soit l'agriculture, la perliculture, le secteur secondaire ou tout le secteur industriel. C'est pour cela que nous avons souhiaté toutes ces thématiques." 
Le travail du cabinet conseil plébicité
Quant au travail fourni par le cabinet Kahn depuis son arrivée en Polynésie, Jean-Christophe Bouissou reconnaît qu'il a été très soutenu : "depuis qu'ils sont sur le territoire, ces experts ont rencontré, en très peu de temps, 150 acteurs économiques du pays. Il leur reste encore à rencontrer les leaders syndicaux qui, selon nous, ont leurs mots à dire à l'intérieur de cette réflexion. Ils accomplissent leur mission rapidement et cela d'autant plus qu'ils ont assisté à des réunions techniques. Le restitution qui a été faite aujourd'hui au gouvernement, mais aussi à l'Etat, qui est partenaire de ces réflexions, montre qu'ils maîtrisent parfaitement le dossier."  
Jean-Christpohe Bouisson confirme également l'utilisation de benchmarks (démarche d'observation et d'analyse des peformances atteintes et des pratiques utilisées) pour montrer quel était le positionemment de la Polynésie sur un certain nombre de segments comparativement à d'autres destinations, comme les Maldives ou Fidji. Pour le ministre, le tourisme rencontre des points forts, mais aussi des points faibles :" le gros point faible de la Polynésie, c'est évidemment la cherté de la vie mais ce qui pouvait apparaître comme un point faible supplémentaire, je veux parler de la distance entre les pays émetteurs, n'en est pas un. Fidji, qui est plus loin que nous des Etats-Unis, reçoit 700 000 touristes par an. Par ailleurs, si on regarde quels sont les marchés émetteurs qui existent, nous pourrions ouvrir de nouvelles lignes sur le Brésil, par exemple ou sur Ottawa." La prochaine étape sera la phase de consolidation et de synthèse d'arbitrage avec le gouvernement. La phase de discussion avec les partenaires économiques, sociaux et institutionnels devrait aboutir, au final, à la signature d'un pacte économique.
SOURCE : LA DEPECHE de TAHITI - samedi 7 février 2015